“Trop douce pour diriger” ? Ce qu’on ne dit pas assez sur les femmes leaders au style calme

“Trop douce pour diriger” ? Ce qu’on ne dit pas assez sur les femmes leaders au style calme

You are currently viewing “Trop douce pour diriger” ? Ce qu’on ne dit pas assez sur les femmes leaders au style calme

Toutes les femmes ne sont pas douces. Et c’est très bien comme ça.

Certaines femmes ont une posture naturellement affirmée, tranchante, directe. Elles dirigent avec fermeté, exigence, autorité. Et elles brillent ainsi.

Mais pour celles qui ont une sensibilité plus douce — qui parlent avec calme, qui écoutent avant de trancher, qui misent sur la coopération — doivent-elles se forcer à entrer dans le costume de “la boss” ?

« Tu devrais être plus ferme. »
« Tu ne peux pas tout gérer en douceur. »
« Les gens vont te marcher dessus si tu ne poses pas des limites. »

Hélène vient de décrocher son tout premier poste de direction. Compétente, rigoureuse, à l’écoute, elle connaît son équipe, ses dossiers, ses objectifs. Elle ne laisse rien au hasard. Mais elle a un style à elle : posé, empathique, collaboratif. Elle préfère écouter que couper la parole. Construire que contraindre. Trouver des solutions que s’imposer brutalement.

Et pourtant… à peine installée dans ses nouvelles fonctions, les remarques commencent à fuser.

Ce n’est pas sa compétence qu’on remet en cause. C’est son style. Sa douceur.

Pourquoi associe-t-on encore autorité et dureté ?

Le modèle dominant du leadership reste imprégné de codes virils : voix forte, décisions rapides, émotions mises de côté.

Résultat ? Quand une femme adopte un style plus posé, elle est souvent perçue comme “trop gentille”, “trop souple”… voire “pas assez crédible”.

Et on lui suggère “de s’imposer plus” — comprendre : ressembler davantage à un homme en position de pouvoir.

Et si la douceur était une autre forme de puissance ?

Aujourd’hui, les leaders les plus inspirants ne sont plus ceux qui crient le plus fort. Ce sont ceux qui mobilisent, qui fédèrent, qui créent de la confiance. Ceux qui savent écouter, tenir une vision, faire preuve d’intelligence émotionnelle.

La douceur — quand elle est assumée — devient alors une force tranquille. Pas une faiblesse. Une autorité sereine, qui laisse une empreinte durable.

Des modèles qui montrent une autre voie

– Jacinda Ardern, ex-première ministre néo-zélandaise, ferme sans brutalité.
– Fatoumata Ba, entrepreneure tech, qui dirige avec exigence et humanité.
– Michelle Obama, dont la puissance réside dans la cohérence et la dignité.
– Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie du Maroc, respectée pour sa discrétion et sa rigueur.

Toutes incarnent une forme de leadership qui conjugue exigence et humanité.

Mais attention : douceur ne veut pas dire faiblesse

C’est là que se joue l’équilibre. Choisir un style apaisé ne veut pas dire renoncer au cadre. Il faut savoir dire non. Recadrer. Tenir ses positions.

On peut parler doucement… mais rester intransigeante. Être bienveillante… sans être indulgente. Être douce… sans se laisser marcher dessus.

Et quand les collaborateurs ne nous respectent pas ?

Certaines femmes assument leur posture calme… et se retrouvent confrontées à un mur. Des collaborateurs qui testent les limites. Qui confondent écoute et faiblesse. Qui pensent pouvoir ignorer, contourner.

Comment faire respecter sa position sans trahir sa nature ?

Une ressource à découvrir

Nous avons rassemblé des pistes concrètes dans une ressource exclusive :
*5 clés pour un leadership humain… et respecté*

Objectif : poser un cadre clair, affirmer son autorité autrement, et rester pleinement alignée avec soi-même.

Disponible très bientôt sur Reveal Her.

Et vous ?

Vous vous reconnaissez dans le parcours d’Hélène ? Avez-vous déjà douté de votre style de management ? Ou au contraire, avez-vous trouvé votre propre manière d’inspirer sans hausser le ton ?

Votre voix mérite d’être entendue. Votre style aussi. Et si on en parlait ?

Leave a Reply